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Que faire si la police cogne à la porte?

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Info pour les organisatrices/teurs et participant-e-s aux mobilisations anti-G8/20

Si la police vous questionne ou fouille

Vous n’avez pas à vous identifiez à moins d’être en état d’arrestation (sauf si vous conduisez un véhicule motorisé) et vous n’avez pas à répondre à aucune question.

Demandez simplement si les policier-e-s ont un mandat; si ce n’est pas le cas, dites-leur que vous n’allez pas leur parler. Souvenez-vous que tout ce que vous pouvez dire pourra être utilisé contre vous, même à un autre moment. De plus, bien qu’elles/ils puissent se présenter comme voulant aider au bon déroulement de la manifestation, elles/ils accumulent aussi de l’information qui sera utilisée contre nos mouvements. Le mieux c’est toujours de ne pas leur parler.

Si elles/ils persistent, appelez au numéro légal et informez l’officier-e que vous téléphonez à un-e avocat-e.

Envoyez-nous un courriel (lawunionMDC [at] gmail.com) et mentionnez tous les détails, particulièrement l’heure, la date, le lieu, le nom de l’officier-e et/ou le numéro de badge et ce qu’elles/ils ont demandé.

Mandats

Si la police a un mandat d’arrêt, demandez d’abord pour qui il a été émis; souvenez-vous que la police peut entrer dans un édifice pour trouver quelqu’un-e si elle a une bonne raison de croire que la personne s’y trouve. Vous devriez sortir de l’édifice sans que la police n’entre et demander à voir le mandat avant d’aller trouver la personne. Vous pouvez aussi demander à l’officier-e de le glisser sous la porte. Assurez-vous qu’il est signé par un-e juge ou un-e juge de paix (justice of the peace), qu’il est daté correctement et stipule clairement pour qui il est émis. Ça peut être une bonne idée que la personne recherchée se présente d’elle-même pour éviter que la police n’entre dans l’édifice.

Vous n’avez pas à laisser la police fouiller dans vos effets personnels ou votre bureau/maison a moins qu’elle n’ait de mandat de fouille; si elles/ils insistent pour fouiller sans mandat; exprimez clairement, fortement et à répétition que vous ne consentez pas à cette fouille, mais n’interférez pas physiquement.

Si elles/ils ont un mandat de fouille, demandez à le voir (encore une fois, sortez de l’édifice ou demandez à ce que le mandate soit glissé sous la porte). Assurez-vous que l’adresse et la date sont exactes et qu’il est signé par un juge ou un juge de paix (justice of the peace). Vous avez le droit de consulter un-e avocat-e. Dites que vous souhaitez parler à un-e avocat-e et téléphonez au numéro de support légal.

Arrestations

Si vous êtes arrêté-e, vous devez seulement donner votre nom, adresse et date de naissance. Soyez très prudent-e avec ce que vous dites aux officier-e-s, ou même à d’autres personnes, alors que vous êtes détenu-e. Cette information peut être utilisée contre vous. Le mieux est toujours de ne pas discuter du tout des circonstances de votre arrestation.

Si vous êtes arrêté-e, vous avez le droit de parler à un-e avocat-e avant de répondre à toute question. Insistez sur ce point, et téléphonez au numéro de support légal; nous ferons de notre mieux pour vous offrir des conseils légaux et une représentation gratuite pour votre procès de remise en liberté.

Si des ami-e-s sont arrêté-e-s, téléphonez au numéro de support légal avec leurs noms, et le nom des personnes à contacter pour le suivi et la caution.

Si vous avez besoin d’information sur leur cas ou voulez aider avec le support en court, contactez-nous.

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